Ultime Madrigal

Cette fois, c’est en pleine renaissance italienne que Artimus envoie les joueurs explorer les mystères du passé.
C’est dans la maison d’un artiste renommé que l’on vit pour la dernière fois mademoiselle Maria, l’investigation commence alors pour les enquêteurs temporels : Il faut comprendre ce qui est advenu de Maria après sa disparition.

Il sera question d’explorer la maison au travers du prisme de Maria, revivant les epreuves qu’elle a vécu. L’artiste lui vouait un amour sans limite qui n’était pas réciproque car elle était déjà promise à un autre, il l’attira donc dans cette maison, croyant pouvoir la séduire par une sorte de jeu de pistes plus ou moins pervers. L’issue? Il vous appartient de la découvrir.

C’est encore une très bonne expérience que nous propose le « cabinet de curiosités » Artimus. Au décor somptueux et parfaitement empreint de l’esthétique d’une Italie de la Renaissance, le voyage temporel ferait presque vrai.
C’est un sans faute de ce côté-ci et nous félicitons Artimus pour ce travail.
Cette session satisfait d’ailleurs les pulsions voyeuristes de chacun, pénétrant la bâtisse de cet artiste, sa vie privée ainsi que celle de Maria.
Tout en fouillant la demeure, on découvre les penchants de l’homme, ses goûts, ses aspirations et la vie qu’il menait. Quant à Maria, on n’apprend pas grand chose sur elle, si ce n’est le nécessaire pour comprendre ce qui s’est passé…du moins si vous arrivez au terme de l’enquête.

À la base, la salle n’est pas très dure. Certaines énigmes sont amusantes, pour peu que vous aimiez faire un peu de roleplay. Mais quelques autres mériteront un léger recalibrage (nous pensons à l’énigme qui concerne « la Mort », qui lors de notre passage et usée par les nombreuses manipulations des sessions précédentes, nous a forcé à y aller un peu à tâtons pour trouver la bonne position), car un résultat approximatif ajoute de la difficulté pour peu de choses. Si nous ne sommes pas contre un peu challenge, nous trouvons dommage que ce challenge soit porté par un simple accessoire ou mécanisme défaillant.
Ceci étant, cet axe d’amélioration reste anecdotique au vu de la grande qualité de la salle.

Les mots d’ordre dans cette salle sont manipulation et mise en situation. La fouille reste importante pour autant alors ne la négligez pas où vous pourriez rester coincé. L’espace est grand, donc a 4 ou 5 personnes, vous n’allez pas vous marcher dessus. On conseille tout de même cette salle à 3 car le parcours est finalement assez linéaire et à plus, il y aura peut-être trop de cerveaux pour ce qu’il y a à réfléchir.
Il n’y a toutefois pas que des énigmes, il y a aussi de la manipulation et de la fouille pour satisfaire celui qui a l’impression de se tourner les pouces et cela permet de compenser un peu la linéarité du jeu.

Enfin et avec l’exigence toute particulière que nous portons aux meilleures des expériences que nous avons vécues, nous demandons à Artimus une petite chose : poussez le bouchon encore plus loin que vous ne l’avez fait jusqu’à présent en matière d’immersion en trouvant un système de communication temporel autre que des talkie-walkies. C’est bien et ça fonctionne à peu près, mais devant le travail accompli jusque là, on en veut plus !