7 Wonders

7 Wonders

Aventure
Historique

Dans 7 Wonders (première édition), prenez la tête de l’une des sept grandes cités du monde antique et laissez votre empreinte dans l’histoire des civilisations.

Repos Production
Joueurs
Joueurs
3 - 6+
Âge
10+
Durée
45"
Prix conseillé
41€

Notre Avis

Le sacro-saint des jeux modernes, s’il y avait des merveilles du monde ludique, il en ferait forcément partie. Pour beaucoup de joueurs, il a démocratisé la mécanique de draft, pour beaucoup d’autres, c’est tout simplement le meilleur jeu du monde. Le grand, le beau, l’unique : Seven wonders.
C’est l’un des jeux les plus récompensés de la dernière décennie et il le mérite amplement, bien que finalement, après avoir essuyé des dizaines et des dizaines de parties on s’accorde à la rédaction à dire que sans ses extensions, ça reste un bon jeu, mais pas aussi fou que dans sa version « complète » ou presque. On s’explique :

Dans seven wonders, chaque joueur est en charge d’une cité (Gizeh, Ephèse, Babylone, Rhodes, Alexandrie, Olympie ou Halicarnasse) et de sa merveille en construction. Par le draft, chaque tour consistera à sélectionner une carte de sa main pour la vendre (et gagner des sousous), construire un bout de sa merveille (et gagner un effet, différent selon la merveille) ou agrémenter sa cité (et gagner en ressources, en points, forces militaires, marchands…) et la rendre ainsi plus puissante, plus savante, plus étincelante, bref, qu’elle rapporte plus de points que les autres.

Le jeu est divisé en 3 âges et chaque âge propose des effets plus puissants que le précédent, mais aussi des cartes plus chères. Il faut donc bien se préparer pour les âges suivants, produire les bonnes ressources, avoir assez d’argent…
Ce qui implique de connaître un minimum les cartes. Ipso facto cela veut aussi dire qu’il y aura 2-3 parties de découvertes à faire avant de vraiment prendre son pied dans 7 wonders. Mais une fois ce palier franchi, c’est le kif !

On peut discuter avec ses voisins directs, marchander, leur faire des crasses ou booster son développement. Les choix sont nombreux et souvent cornéliens, car une carte qu’on ne prend pas, c’est une carte qu’on laisse à un autre : le bonheur du draft, en somme !
Beaucoup de possibilités et pas assez de cartes pour s’occuper de tout, il faut ainsi bien choisir sur quelle épaule mettre son fusil sans rien négliger pour autant.
Ce serait en effet une erreur de chercher à développer toutes les caractéristiques de sa cité (religion, commerce, pouvoir militaire, sciences, agricole…) tout comme c’en serait une de laisser un type de carte aux oubliettes. Il faut donc faire un peu de tout, tout en se spécialisant dans quelques domaines, accordés aux effets de votre merveille.

Comme on le disait, ça demande un peu de maîtrise.

Les suppléments apportés par les différentes extensions ne sont pas du tout anecdotiques, loin s’en faut. Si on a eu du mal à être convaincus par Babel et sa tour génératrice de chaos, Cities et Leaders sont quant à elles immanquables. Sans elles, le jeu est clairement moins savoureux, c’est avec ces deux suppléments qu’il révèle son vrai potentiel et Armada vient très bien compléter très bien ce tableau, bien qu’à réserver aux chevronnés qui cherchent à rajouter un peu de difficulté ; un peu plus de choses à faire.
Mais même s’il est un peu plus limité, 7 wonders fonctionne très bien tout nu (sans extension) et vous l’aurez compris, on ne saura que trop le recommander tant il devrait figurer dans toutes les ludothèques.
Et si vous n’avez pas encore de jeu de société chez vous, filez au magasin tout de suite pour prendre 7 wonders, car si vous ne deviez en avoir qu’un, ce devrait être celui-là !

On aime

  • - drafter
  • - avoir plein de possibilités de développement
  • - rarement vu un jeu si complet et si accessible pour autant, bravo monsieur Bauza.

On aime moins

  • - la DA un poil austère
  • - quelques parties découverte à faire avant de vraiment s'éclater
  • - Il faut au moins 2 des extensions pour vraiment donner corps au jeu : Leaders et Cities (surtout leaders).

LudoChrono