Deep blue

Deep blue propose de plonger les joueurs (c’est de mise !) au cœur de l’océan, à la recherche de trésors engloutis.
Pour cela, a son tour de jeu, on a le choix entre plusieurs actions pour gérer son deck, se déplacer et plonger pour marquer des points.
La plongée en question est un stop ou encore où l’on pioche des gemmes dans un sac jusqu’à ce qu’on s’arrête, parce qu’on est quelqu’un de raisonnable, ou qu’on tombe sur un problème (la plupart des gemmes piochées rapportent des points, mais certaines symbolisent des avaries en oxygène ou des attaques de la faune marine, forçant le joueur à remonter en surface, abandonnant ses trésors dans les profondeurs).

Days of wonder est un habitué des jeux au matériel riche et détaillé et deep blue ne déroge pas à la règle. De belles illustrations viennent orner le plateau et les cartes, les pions sont détaillés et les coffres individuels pour cacher son score aux autres sont parfaits (le genre de petit ajout pas hyper utile, mais très agréable).

Deep blue est un stop ou encore pour 2 à 5 joueurs duquel on ressort trempé, essoré (il faut bien un perdant) au bout d’une quarantaine de minutes. C’est la première fois qu’on se fait la main sur un stop ou encore de cette durée, c’est une mécanique que nous avions l’habitude de voir presque seule dans de petits jeux (high risk, strike…) et nous la découvrons ici mêlée à d’autres mécaniques dans un jeu plus gros, on était donc perplexes.
Au final, on aime et la mécanique s’intègre bien au reste. Elle est tout de même prépondérante, alors attention, amis habitués du lancer de dé foiré et autres parties de bingo jamais remportées : vous risquez d’y laisser des plumes !

Un excellent stop ou encore stratégique !