Tikal

Premier jeu de la « trilogie du masque » imaginée par Wolfgang Kramer et Michael Kiesling (Tikal, Cuzco – anciennement Java – puis Mexica), Tikal plongeait en 1999 les joueurs dans un univers précolombien de toute beauté. Réédité plusieurs fois, notamment par Super Meeple en 2016, c’est à cette dernière réédition que nous avons joué et que nous aborderons ici.
Les joueurs incarnent des explorateurs en pleine expédition sur le site historique de Tikal, perdu dans la forêt tropicale. Ils auront pour mission de découvrir les trésors qui y sont enfouis, des objets précieux aux immenses pyramides bâties des siècles plus tôt.
Tikal, c’est un thème propre et bien réalisé. C’est du matériel comme on en voit rarement (bravo super Meeple pour cette édition de grande qualité) et c’est aussi une mécanique originale de majorité et de gestion…de points d’action.
A son tour, le joueur actif doit d’abord révéler une tuile de terrain et la placer sur le plateau, c’est un morceau de la forêt qui se dévoile aux explorateurs. Il dispose ensuite de 10 points d’action qu’il peut utiliser de plein de manières différentes : pour se déplacer, fouiller, construire un campement…on peut même en conserver pour les tours suivants (merci l’aide de jeu, précieuse pour les débutants comme les confirmés).